Comme le monde change en douze mois! Il y a un an à pareille date, le marché boursier affichait des rendements négatifs pour la troisième année consécutive. La menace d’intervention armée en Irak se précisait. En un mot, 2003 s’annonçait difficile. Comme souvent, la situation a évolué très vite, et de manière complètement inattendue.
Un net redressement du marché
En cette fin 2003, les principaux indices boursiers nord-américains ont augmenté en moyenne d’environ 20 %, parfois plus – et les chiffres sont encore plus encourageants pour les huit derniers mois seulement, c’est-à-dire depuis la fin de la guerre en Irak. L’essentiel de cette croissance est attribuable aux actions plus volatiles, celles qu’il vaut mieux éloigner de son portefeuille. Il n’en reste pas moins qu’un vent durable et significatif de changement souffle sur le marché.
Quelles sont les causes de ce redressement? Si la relative stabilité géopolitique dont nous bénéficions depuis la fin de la guerre joue bien évidemment un rôle dans cette reprise, c’est surtout l’amélioration de la situation économique qui explique la tendance haussière soutenue des cours boursiers.
Au Canada comme aux États-Unis, l’économie prend du mieux depuis le début de l’année, et cette croissance s’accélère considérablement ces derniers temps. En particulier, l’économie des États-Unis affiche un taux de croissance de plus de 7 % depuis juillet! Les baisses marquées des taux d’intérêt et des impôts sur le revenu stimulent les achats des particuliers comme des entreprises.
La situation économique canadienne est un peu différente, en partie parce que nous n’avons pas bénéficié des mêmes mesures de stimulation monétaire que nos voisins du Sud. Nos taux d’intérêt restent plus élevés et nos réductions d’impôts, ainsi que nous le savons tous, n’ont pas été aussi généreuses. Nous avons en outre subi plusieurs crises aux effets dévastateurs : maladie de la vache folle, SRAS, feux de forêts, pannes d’électricité, sans oublier l’appréciation sans précédent de notre devise. L’économie canadienne continue de progresser malgré toutes ces difficultés, mais à un rythme moins élevé que celle des États-Unis.
Projets d’avenir
Cette évolution économique est d’excellent augure pour les recettes des entreprises. Depuis quelque temps, de fait, leurs bénéfices égalent les prévisions ou les dépassent. Et quand les profits des entreprises augmentent, les cours boursiers s’apprécient. C’est à tout le moins comme cela que le marché doit en principe évoluer. Il est rassurant de constater que les choses reviennent à la normale dans ce domaine…
Investisseurs et analystes affichent donc ces temps-ci un optimisme prudent. De leur côté, les économistes nous promettent une année 2004 relativement prospère, et pas seulement en Amérique du Nord, mais aussi en Europe et en Asie – Hip hip hip! Hourra!
Des valeurs et des priorités
Le principal avantage de ce redressement des marchés consiste selon moi en ce qu’il nous permet de revenir à l’essentiel. J’ai eu constamment l’impression de voguer de crise en crise, ces dernières années. De flambée boursière en déprime des actionnaires, le monde des actions a évolué de manière tout à fait inhabituelle et anormale. Vous avez résisté à ces ressacs et raz-de-marée avec beaucoup de calme, et je vous en félicite. Mais, entre nous, cette interminable « crise » a beaucoup accaparé nos esprits.
Je réactualise en ce moment mon site Web. (Les « rénovations » sont presque terminées : n’hésitez pas à aller y faire un tour!) Ces travaux m’ont fourni l’occasion de relire le témoignage de Cynthia Morris, une cliente de longue date.
[…] la planification financière va bien au-delà des taux d’intérêt, des avantages fiscaux et de l’accumulation d’avoirs, écrit Cynthia. La planification financière repose sur des valeurs et des priorités; elle exprime en réalités matérielles ce que nous sommes et voulons devenir en tant que personnes.
J’ai décidément beaucoup de chance d’avoir des clients aussi perspicaces! En relisant ces lignes, j’ai mesuré à quel point les événements des dernières années avaient pu m’éloigner de mes valeurs et priorités de planificateur financier. Merci de me les rappeler, Cynthia!
Il est temps de revenir à l’essentiel, c’est-à-dire nous ramener à ce qui compte le plus dans nos vies et mettre notre argent à contribution pour prendre les décisions les plus judicieuses pour nous et nos familles. L’argent n’est pas un objectif en soi; il n’est qu’un moyen d’atteindre nos buts. Dans la foulée de l’évolution actuelle, je vous proposerai sous peu un nouveau sondage. Ce sera pour l’an prochain… très bientôt! J’espère que vous aurez quelques minutes à me consacrer pour répondre à ces questions.
D’avance, je vous en remercie.
Je vous l’ai souvent dit, mais je ne saurais trop le répéter : je me sens infiniment privilégiée de travailler avec des clients aussi sensés, compréhensifs et sympathiques que vous. Je sais aussi que vous parlez de moi en termes très élogieux à vos amis, à vos collègues, à vos proches, et mon entreprise n’aurait certainement pas pris l’ampleur qu’elle connaît maintenant sans toutes ces mises en contact. Un grand merci à tous et à toutes!
JOYEUSES FÊTES DE FIN D’ANNÉE!
Sara Gooderham
Décembre 2003